Chers collègues La mobilisation du 3 juillet…

4 juillet 2023 par APH

Chers collègues

La mobilisation du 3 juillet est inédite. Les taux de participations (qui sont truffés de limites : omission des praticiens, pourtant grévistes, qui sortent de garde, sont en congés ou ne sont simplement pas posté le jour de la grève… quand ce n’est pas simplement une erreur administrative de décompte) dépassent 50 % de l’ensemble de l’hôpital dans de très nombreux établissements – nos premières remontées fiables rapportent 63 % de participation à Aix, 65 % à Annecy et 81 % à la Rochelle.

Action Praticiens Hôpital et l’ensemble de ses composantes syndicales ont tenu, avec l’AMUF, Jeunes Médecins et le Syndicat National des Jeunes Anesthésistes-Réanimateurs, une conférence de presse de plus de deux heures à Paris, très suivie par les journalistes. De nombreuses interviews et reportages ont été faits également autour de ces événements, à Paris et en province : parus ou à paraître dans la presse et les médias.

La bataille de la mobilisation est gagnée, la bataille médiatique est gagnée, malgré une actualité très lourde ce jour.

À l’heure où nous écrivons cette lettre, alors que le mouvement de grève n’est pas terminé, nous n’avons aucune nouvelle du financement nécessaire aux négociations escomptées. Nous savons bien que ce n’est pas du côté du ministère de la Santé qu’il faille attendre quoi que ce soit, mais du côté de Bercy, Matignon et enfin de l’Elysée.

Si rien ne se passe d’ici 48 heures, APH interpellera directement le Président de la République afin qu’il s’explique sur la non-application de ses engagements du 6 janvier 2023 ; de notre côté, nous vous solliciterons pour reprendre la mobilisation après l’été probablement sous une forme plus agressive, puisqu’il faudra sans doute encore renforcer le rapport de force.
Nous vous remercions tous pour votre mobilisation. Une heure, une demi-journée, une journée, 24 heures, ce sont des signaux forts de la colère des PH, et de leur volonté de voir l’hôpital public perdurer.

Sans praticien hospitalier, il n’y a plus d’hôpital public, la santé de nos concitoyens est en danger.

Nos revendications ne sont pas simplement la reconnaissance de notre travail, elles sont indispensables pour éviter un drame de santé publique.

Suivez nos actualités sur vos boîtes mails et sur les sites et réseaux sociaux d’APH et de ses composantes : nous revenons rapidement vers vous.

De gauche à droite :
Premier rang : Anne Geffroy-Wernet (SNPHARE/APH), Jean-François Cibien (SUdF/APH), Patrick Pelloux (AMUF), Carole Poupon (SNBH/APH), Yves Rébufat (SNPHARE/APH)
Deuxième rang : Jean-Louis Chabernaud (SNPEH/APH), Jérémy Do Cao (SNPEH/APH), Agnès Ricard-Hibon (SUdF/APH), Marie-José Cortès (SPH/APH), Christophe Prudhomme (AMUF), Hubert Parmentier (FNAP/APH)
Troisième rang : Eric Le Bihan (SNPHARE/APH), Emmanuel Loeb (Jeunes Médecins), Aurélien Mazeraud (SNJAR/Jeunes Médecins)
Photo Sébastien Toubon / Quotidien du Médecin